Astérix
Astérix (anciennement Astérix le Gaulois) est une série de bande dessinée franco-belge, créée le 29 octobre 1959 par le scénariste René Gosciny et le dessinateur Albert Uderzo.
Le début de l’aventure…
Les histoires sont créées par René Gosciny, scénariste et fou de bandes dessinées qui a fréquenté de nombreux dessinateurs aux États-Unis dans sa jeunesse. En 1951, il rencontre dans une agence de presse un dessinateur, Albert Uderzo. Lui aussi est un fan de BD puisque dès l’âge de 10 ans, il crée ses propres personnages.
Avant Astérix, les deux compères créent avec Jean-Michel Charlier Oumpah-Pah le Peau Rouge. Uderzo est aussi le créateur de Tanguy et Laverdure. Gosciny a associé son nom aux scénarios de Lucky Luke.
En octobre 1959, Uderzo et Gosciny participent à la création de Pilote, un magazine pour les jeunes. Les rédacteurs en chefs leur demandent d’imaginer un héros français auquel les jeunes puissent s’identifier. Les deux amis veulent adapter le roman de Renart. Mais l’idée est déjà prise. Pour le premier numéro, paru le 29 octobre 1959, ils imaginent donc les aventures d’un petit gaulois.
Astérix est né dans le salon d’un petit appartement situé dans une cité HLM de Bobigny (en Seine-Saint-Denis) .
En 1961, paraît le premier album, tiré simplement à 10 000 exemplaires.
En 1967, les aventures du petit Gaulois seront portées au cinéma.
Astérix est un petit blond moustachu. « aster » veut dire étoile et « rix » veut dire roi en celte. Astérix est un guerrier qui déploie une force incroyable grâce à une potion magique. Il est malin, juste, honnête, fidèle. C’est un célibataire. Uderzo qui a passé une partie de sa jeunesse en Bretagne aime cette région et c’est tout naturellement qu’Astérix sera naturalisé Breton.
Son meilleur ami est Obélix, un gros gentil, porteur de menhirs. Son nom vient du mot obélisque. Chez les égyptiens, c’était le nom de la colonne de pierre utilisée pour célébrer le culte du soleil. Il aime la vie, manger des sangliers rôtis et se battre contre les romains. A chaque bagarre, il répète : « ils sont fous ces romains ! ». Il n’a pas besoin de potion car il est tombé dans une marmite remplie de potion quand il était petit. C’est dans le 2ème album « la serpe d’or » qu’Obélix devient un héros au côté d’Astérix.
Dans leurs aventures, les deux compères sont accompagnés d’Idéfix, leur fidèle petit chien. Il aime les os et déteste quand on abat un arbre.
Autour d’Astérix, il y a toujours Panoramix, le druide qui concocte la potion magique, Abraracourcix, le chef du village d’irréductibles gaulois, et bien sur Jules César qui tente d’envahir la Gaule avec ses soldats romains.
Le village Gaulois répond au nom d’Erquy. C’est en fait le nom d’une petite ville située dans les Côtes d’Armor.
Le succès d’Astérix est international. On le retrouve dans 107 langues et dialectes.
Les aventures d’Astérix ont failli s’arrêter en 1977 lors de la mort de René Gosciny le 5 novembre de la même année. Mais Albert Uderzo décide de relever le défi et de continuer à inventer des aventures pour ses héros. Des aventures traduites dans 107 langues et dialectes. Et plus de 300 millions d’albums ont été vendus à travers le monde.
Il existe depuis 1989 le Parc Astérix près de Paris, dans l’Oise.
Les principaux personnages…
Astérix : c’est un guerrier Gaulois qui sait manier le glaive. Il a été conçu par Goscinny et Uderzo comme un anti-héros. Dans tous les pays son nom est Astérix. |
Obélix : c’est un livreur de menhirs. Il raffole des sangliers et surtout il est tombé dedans quand il était petit. |
Idéfix : c’est le chien têtu d’Astérix et d’Obélix. Il adore les os et participer aux bagarres. En Angleterre il s’appelle Dogmatix et en Espagne Ideafix. |
Panoramix : le druide du village Gaulois, lui seul connaît la recette de la potion magique. En Angleterre il s’appelle Getafix et en Allemagne Miraculix. |
Assurancetourix : il suffit qu’il joue de la harpe et qu’il chante pour que la pluie tombe. C’est le barde officiel du village. Multi-instrumentiste, il joue aussi du carnyx, de la cornemuse et du violon. En Angleterre il s’appelle Cacofonix et en Allemagne Troubadix. |
Abraracourcix : c’est le chef du village. Il se déplace toujours sur un bouclier tenu par deux porteurs. En angleterre il s’appelle Vitalstatistik, en Allemagne Majestix ou au Pays-Bas Heroïx.
Agecanonix : l’ancien du village. Il est surnommé Agecanonichou par sa jeune épouse. Agé de 93 ans, cet ancien de Gergovie (52 avant J.C.) est resté très vert. En Angleterre il s’appelle Geriatrix, en Allemagne Nestorix et en Espagne Edadepiedrix.
Jules César : le grand général Romain qui tente d’achever sa conquête de la Gaulle. C’est le mielleur ennemi d’Astérix.
Bonemine : la femme du chef qui manie le rouleau à patisserie avec dextérité.
Cléopâtre : c’est la reine des reines. Elle est très colérique. En Angleterre elle s’appelle Cleopatra et en Allemagne Kleopatra.
Ordralfabétix : le poissonnier du village qui est très susceptible.
Barbe Rouge : le pirate qui accumule les galères.
Baba : vigie allergique aux Gaulois.
Cétautomatix : forgeron et critique musical.
Ordralfabétix : c’est le poissonnier du village.
Tragicomix : le beau gosse du village Gaulois.
Gueuselambix : chef Belge.
Aplusbégalix : c’est le Gaulois sur qui les Romains peuvent compter.
Caius Bonus : centurion tortionnaire.
Jolitorax : c’est le cousin germain Breton d’Astérix.
Epidemaïs : marchand phénicien itinérant.
Rahazade : elle est fan du barde Assurancetourix.
Moralélastix : c’est le Gaulois retors.
Pépé : c’est un fils de chef.
Prolix : c’est un dévoreur de lectures.
Falbala : c’est la Gauloise idéale.
Ocatarinetabellachitchix : c’est le chef du clan Corse.
Quelques erreurs historiques…
- Jules César, empereur : dans la réalité il n’a jamais porté ce titre, puisque la fonction communément désignée sous cette appellation n’a été créée qu’une trentaine d’années plus tard par Auguste.
- Le bouclier : le fait d’élever le chef sur un pavois n’est pas du fait des Gaulois mais des Barbares, et notamment des Francs qui apportèrent cette coutume en Gaule au Ve siècle.
- Les cheminées dans les huttes : les Gaulois ne connaissaient pas la cheminée, l’évacuation des fumées se faisant par des ouvertures en pignon à même le toit.
- Les maisons rondes en pierre : celles des gaulois étaient le plus souvent longues, en bois (poteaux, forme primitive de colombage) et torchis.
- Les menhirs : les Gaulois n’ont jamais élevé de menhirs ; ils préexistaient à leur arrivée et, dans tous les cas, ils n’en élevaient plus à l’époque de César.
- Les sangliers : les Gaulois mangeaient rarement des animaux sauvages pris à la chasse ; au quotidien, ils consommaient des animaux d’élevage, en particulier des moutons, des cochons et même des chiens.