Vendredi 13
Pour certains le vendredi 13 est un jour qui porte bonheur, pour d’autres c’est tout le contraire !
Il y a au minimum un vendredi 13 dans l’année, vu le fonctionnement du calendrier. Un et deux sont les cas les plus courants. Des scientifiques ont calculé que l’intervalle maximale entre deux vendredis 13 est de 426 jours.
Les paraskévidékatriaphobes sont les personnes qui craignent le vendredi 13.
En fait, vendredi 13 est une superstition. Une superstition est une croyance à certains présages comme: passer sous une échelle, être treize à table, voir un chat noir…
Pour d’autres vendredi 13 porte-bonheur, ce jour là, les paris sur les jeux de hasard, en particulier le Loto, augmentent de façon spectaculaire.
Les superstitieux eux évitent de voyager, voir même de sortir de chez eux. Aux États-Unis, dans certains immeubles il n’y a pas d’étage n°13 (on passe du 12 au 14), de même dans certains hôtels pas de chambre 13 ou de numéro 13 dans les rues de certaines villes.
Pour information, sur 4 000 ans, il y a 6 880 vendredis 13 contre 6 840 jeudis 13 (ou 6 850 lundis ou mardis 13).
En Chine et au Japon le chiffre maléfique est le 4. En revanche les Chinois voient le 8 comme un chiffre porte-bonheur.
SES ORIGINES
Le mythe du vendredi 13 trouve ses origines dans l’histoire ancienne.
La connotation positive du chiffre 13 nous viendrait des celtes et des grecs qui vivaient au rythme d’un calendrier lunaire découpé en treize mois et vingt-huit jours.
Le maléfice du vendredi 13 viendrait du christianisme. Jésus et ses apôtres étaient treize à table lors de la cène (le dernier repas de Jésus-Christ) avant la crucifixion.
C’est aussi un vendredi qu’Eve aurait croqué la pomme interdite avant de la proposer à Adam.
Du temps des Grecs et des Romains, le chiffre 12 était la perfection et le 13 le contraire.
Une autre raison, les anglais avaient jadis fait du vendredi le jour des pendus.